Comment croire que notre monde soit l’œuvre d’un Dieu tout-puissant et bienveillant,
quand nous voyons des guerres, des catastrophes naturelles, des maladies… ?
Dans le milieu populaire on parle pourtant de « Bon-Dieu ».
Comment croire que notre monde soit l’œuvre d’un Dieu d’amour et qui gouverne le monde ?
Le problème du mal :
Dieu a créé l’humain avec la liberté de choisir le bien ou le mal, la vie ou la mort, c'est le libre arbitre.
«Je prends les cieux et la terre à témoin contre vous aujourd’hui, que je vous ai offert la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. C’est pourquoi, choisissez la vie, afin de vivre…» (Deutéronome 30.19 )
Le mal est la conséquence des actes de créatures libres que Dieu ne contrôle pas.
Exercer un tel contrôle serait contradictoire avec ce qu’est un acte libre.
L’homme a le pouvoir de décider; la faculté de choisir sans contrainte entre deux possibilités.
Il s'oppose à la volonté de Dieu en commettant le mal, et ce n'est pas sans lui déplaire :
« A longueur de journée, j’ai tendu mes mains vers un peuple rebelle » (Ésaïe 65. 2).
« Combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants comme une poule rassemble sa couvée sous ses ailes » (Luc 13.34).
Job s’humilie devant le Seigneur qui lui a parlé « du milieu de la tempête » (Job 38,1).
Il refait confiance au Dieu qui s’est révélé à lui, bien qu’il n’ait reçu aucune explication à propos des malheurs qui se sont abattus sur lui.
« Le juste vivra par sa foi » nous apprend le prophète Habacuc.
Et l’apôtre Paul n’a pas d’autre réponse à proposer face au scandale du mal :
« Mais toi, homme, qui es-tu pour entrer en contestation avec Dieu? ( Romains 9.20).
La Bible nous révèle la solution:
Dieu n’a pas abandonné le monde ni laissé les forces du mal faire leur sinistre besogne.
Dès la révolte originelle, il ouvre un avenir de grâce (Genèse 3. 15, 21).
A Noël a lieu le débarquement qui conduit jusqu’à la victoire décisive à la croix (Colossiens 2. 15 ; Apocalypse 12. 5,10).
La victoire se poursuit dans la vie de tous ceux qui acceptent la force du Fils de Dieu pour être libérés du péché et de l’esclavage spirituel (Colossiens 1.20).
Jacques BOUFFIER
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