Quand je me suis converti, en 83, j’avais beaucoup d’interrogations et tout particulièrement sur le « péché originel » ?
Je me demandais :
- «Comment un bébé qui arrive au monde alors qu’il n’est pas conscient de ce qui lui arrive reçoit cette malédiction .
A la naissance, nous irritons des gènes, de l’hérédité de nos parents.
Le « péché » est une tare qui nous pénalise.
Lydia Jaeger a écrit:
La notion de « péché »passe mal, aujourd’hui.
En revanche, la notion de « faute morale » garde encore une réelle pertinence.
Par exemple: on reste critique et on s’indigne à l’égard des mensonges, des malversations politiques, des affaires, des abus sexuels, l'intolérance, le racisme, le sexisme, le harcèlement...
Pour la Bible, la loi divine règle les relations de l’être humain avec Dieu mais aussi de l’homme avec ses semblables.
Le décalogue (les dix commandements) comporte deux tables :
- la première concerne les relations avec Dieu.
- la seconde les relations avec le prochain.
Dieu n’a pas créé les humains comme des individus isolés, sans liens les uns avec les autres.
Au contraire, il les a créés comme des êtres sociaux relationnels, dépendant les uns des autres par des liens génétiques héréditaires, etc.
Nous pouvons contaminer les autres par une maladie.
Un père ou une mère, (voir aïeul) peut transmettre ses tares génétiques à ses descendants.
Toujours d'après Lydia Jaeger :
Dieu a établi des « structures créationnelles » qui obéissent à certaines lois : la génération, l’hérédité etc..
Le nouveau catéchisme de l’Église catholique approuvé en 1992 enseigne que : « le récit de la chute utilise un langage imagé, mais il affirme un événement primordial, un fait qui a eu lieu au commencement de l’histoire de l’homme. La révélation nous donne la certitude de la foi que toute l’histoire humaine est marquée par la faute originelle librement commise par nos premiers parents. »
Étude de Jacques Bouffier
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