Jacques BOUFFIER

UNE BELLE HISTOIRE

Pour que l’on apprécie une belle histoire, il faut que l’histoire ait des coins d’ombre, des moments difficiles, pour mettre en valeur les bons moments.

Nous habitions, ma femme et mes trois garçons à Metz en Lorraine. Nous étions, ma femme et moi même, convertis à Jésus-Christ dans l’église Libre à Lyon deux ou trois ans auparavant. Pour des raisons professionnelles, nous avons déménagé en Lorraine. Nous étions membre de l’église Méthodiste de Metz 

En 1986, j’avais participé à une convention à Dijon, des Hommes d’Affaires du Plein Évangile. Il y a eu un enseignement sur le baptême du Saint Esprit. J’étais un peu sceptique. Cependant quand j’ai vu le comportement des personnes qui s’étaient avancées pour la prière, poussé par la curiosité je me suis avancé aussi. Et la personne qui a prié pour moi au bout d’un moment me dit : Tu as un problème d’avortement ! Je le regarde et je lui dis : Je suis un homme comment je peux avoir un problème d’avortement. Il me dit : C’est une parole de connaissance que j’ai reçue … et il ajoute : Il faut que tu pries, afin que le Saint Esprit t’éclaire. 

Je rentre à l’hôtel et je demande au Saint Esprit de mettre en lumière mon interrogation. Ce mystère occupait toutes mes pensées et je n’arrivais à m’endormir. Ce n’est qu’au milieu de la nuit, un flash, une histoire très ancienne m’est revenue en mémoire. C’était tellement affreux, tellement horrible, que j’avais enfoui cette affaire au plus profond de moi. Après avoir prié dans la repentance, j’ai pu retrouver la paix et m’endormir.

Le lendemain je vais voir tout de suite le frère qui avais prié pour moi. Et c’est avec une certaine crainte que je lui raconte mon histoire. Nous allons tout d’abord rendre grâce au Seigneur de t’avoir mis en lumière ce problème. Ensuite demander pardon aux victimes de cette histoire. Après cela il a prié pour le baptême du Saint Esprit. J’avais lu un livre qui présentait le baptême du Saint Esprit négativement. Je n’étais donc pas prêt pour recevoir cette onction. Bien sûr il ne se passait rien de ce que j’avais vu la veille : rire – parler en langue – tomber sous l’onction, rien malgré la persévérance du frère et me dit : Je te sens dur, il y a un blocage. Mais continue de prier pour cette onction, et je te garantis si tu persévères tu auras un signe que tu as reçu le Saint Esprit.

J’avais prévu après la convention de prendre le train pour Arles, pour voir mes parents. Mais avant de partir je téléphone à ma femme pour lui annoncer ce que je venais de vivre. Elle ne me laisse pas parler, et me dit : je vais divorcer. Et c’est dans cette esprit que je fais le voyage sur Arles. J’ai été heureux de retrouver ma famille. 

Le dimanche qui a suivie je suis allé au culte à l’Assemblée de Dieu au 40 rue Voltaire. Membre d’une église Évangélique traditionnelle, je n’étais pas très à l’aise dans cette église des ADD. Au moment de la Sainte Cène, un fidèle de l’assemblée prie en demandant le réveil. Tout de suite après une grand-mère « prie en langue ». Le pasteur qui présidait le culte dit : Nous venons de recevoir un message du Saint Esprit ; Nous demandons l’interprétation de ce parler en langue. A ce moment-là j’ai des pensées qui se bousculent dans ma tête. Je venais de recevoir le pain et j’attendais la coupe, les yeux fermés dans le recueillement. Et le pasteur de répéter : nous attendons l’interprétation de ce parler en langue. J’avais l’impression que le Saint Esprit, en colère me bousculait en me disant : qu’est-ce que tu attends pour ouvrir la bouche. J’ouvre les yeux le pasteur me fait signe de ses deux mains, et la personne qui distribuait la coupe était à côté de moi et attendait. Finalement j’ouvre la bouche : Vous demandez le réveil, mais je vous ai tout donné, ma parole la révélation, je vous ai envoyé Jésus et maintenant le Saint Esprit. Que voulez-vous de plus. C’est à vous de vous lever pour le réveil.

J’ai prophétisé avant de parler en langue.

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